Paillette 121
Le groupe
Échoué.e.s sur Terre après la destruction de leur planète natale, quatre pailleté.e.s survivant.e.s répandent leur musique intergalactique, qui au contact de l’oreille humaine révèle ses sonorités rock rugueuses aux inflexions arabo-andalouses imprégnées de jazz psychédélique. Basé entre Paris et Lausanne, le quatuor Paillette 121 développe un univers imprévisible, où les mélodies sinueuses du oud rencontrent les multiples couleurs de la guitare électrique, au rythme d’ondoyants grooves de batterie et de puissantes lignes de basse.
Paillette 121 est fondé en 2019 à l'initiative de la bassiste Naomi Cohen, qui s’entoure de Simon Daniel à la guitare, Ismaël Saint-Rémy au oud et Anatole Palichleb à la batterie.
Musicien•ne•s d’horizons musicaux variés, ils imaginent ensemble un laboratoire de création sans a priori de style et se découvrent un malin plaisir à décortiquer chaque élément musical, le développant copieusement dans un jusqu'au boutisme du détail et de la mise en place.Leurs premières compositions laissent entrevoir les influences qui deviendront constitutives du style de Paillette 121 : des fondations solidement ancrées dans le rock, auxquelles se joignent des rythmiques complexes, parfois tirées des musiques traditionnelles arabes ou du flamenco, et des modes inspirés de la tradition klezmer, dans une énergie psychédélique susceptible de switcher, en un clin d’oeil, du velouté d’une ballade jazz à une frénésie punk ou metal.En parallèle, le groupe développe son storytelling autour des origines intergalactiques des quatre musicien•ne•s pailleté•e•s, natif•ve•s d’une planète lointaine aujourd’hui disparue : Paillette 121. Chaque titre possède sa propre histoire, intégrée à une cosmologie globale en perpétuelle construction, qui se dévoile au travers d’images et de vidéos postées sur les réseaux sociaux, ainsi que d’une mini-encyclopédie en ligne mise à jour régulièrement.Après un premier concert à la médiathèque de la Philharmonie de Paris début 2020, Paillette 121 traverse une année creuse, marquée par les confinements successifs, et fait table rase de son répertoire en réarrangeant tous les morceaux, affinant encore un peu mieux son identité sonore et son style.Avec un set de plus d’une heure, le groupe se lance alors dans une mini tournée de concerts entre 2021 et 2022, qui le conduira à la Dynamo (93), à la Big Noisy Party (93), à La Belle Humeur (38), ainsi qu’à Paris, au Gambetta Club et au bar Le 34. Ces deux concerts parisiens sont marqués par une forte affluence, avec deux salles combles.Sur cette lancée, Paillette 121 filme et enregistre fin 2022 une série de live sessions autoproduites, diffusées début 2023. Depuis peu, le groupe se produit par ailleurs occasionnellement en formation réduite, dévoilant une nouvelle lecture acoustique de son répertoire au travers d’un duo guitare - oud, ou, au contraire, explorant les possibilités offertes par la combinaison de la basse avec l’électronique live.Un premier album est en préparation, son enregistrement est prévu à l’été 2024 et sa sortie à l’automne de la même année.
Musique
"Solemaï est le serpentaire suprême, le grand annonciateur et maître abaquiste temporel de la cosmologie pailletée."
« Enfouie quelque part sous les vastes étendues du Grand Désert Gazeux — son emplacement exact n’étant connu que de ses habitants et des quelques tribus nomades oulwi voisines — Razab-Med échappe encore et toujours aux convoitises, et nombreux sont les voyageurs à avoir sombré dans la folie après avoir cherché en vain à atteindre ses mythiques portes dorées… »in Codex Pailletum, tome III
" BB Mornay est un célèbre argonaute spatial d’origine pailletée qui échoue sur Terre, non loin de San Diego (États-Unis), en 1963, suite à une panne due à un manque d’alimentation en uqisum du spatio-surf qui lui sert de vaisseau intergalactique.Adopté par une modeste famille californienne d’origine juive ashkénaze, il brille lors de nombreuses compétitions locales de surf, ce qui lui vaudra le surnom de Raw BB, en référence à son style de glisse particulièrement sauvage et sensuel. "Vomisa Caasi, Codex Pailletum, in Figures incontestées de la dynastie Hyzantine
« C’est à la fin de la dernière révolution astrométrique que la matriarche Osrep "Med" Tejorp fonde avec Ser Razib Secifiro la cité souterraine de Razab-Med, sous l'impulsion de la reine Rajja.La célèbre cité pailletée devient alors le véritable cœur battant du trafic souterrain d’uquisum, dont le rayonnement sonore chatoyant attire inexorablement aventuriers, mercenaires et crapules avides. »in Codex Pailletum, tome III
" Solemaï est le serpentaire suprême, le grand annonciateur et maître abaquiste temporel de la cosmologie pailletée.Il apparaît au peuple pailleté à de nombreuses occasions, notamment quelques temps avant l'apparition d'un ziggurat (comme lors de la fameuse apparition du Grand Ziggurat de Thakk Apteh pendant la prophétie du Grand Troum Noir)."Vapeur, cliquetis et déclics.Les aiguilles s’affolent.Dimension 4 brasse des laps.Avidement, Solemaï énumère.Boiteux, enfumé et volage.Il approche.Tendez l’oreille..."in poème traditionnel razaboui
6e astrocycle, 4e quantième
“ C’est avec surprise que nous, panégyristes mandatés par le vice-suzerain de Zelk, ouïmes le Natsnatsim pour la première fois. Au premières lunes du tiers-de-quantième, alors que la cité hyszantine encore engourdie dans les vestiges de l’effervescence qui caractérise ses veillées tardives émerge paisiblement de sa léthargie, le Natsnatsim résonne, exhortant les habitants de la tentaculaire métropole à se rassembler sur l’esplanade du palais.Tandis que nous naviguions, moi et mes confrères, dans les sinueux boyaux des faubourgs ouest de Hysz, nous fûmes comme absorbés dans un tourbillon hypnotique, clapotis de phonèmes biscornus, de bruissements ambigus et de gargouillis ésotériques qui sembla nous ôter toute capacité de discernement.Nous émergeâmes de cette transe extatique seulement pour nous rendre compte que notre regard s’était de lui-même cristallisé sur les pharamineux arabesques qui décorent avec majesté la façade monumentale du palais de la reine Olga XIII.Nous nous tenions là, sur l’esplanade du glorieux édifice, avalés par une foule qui ne faisait qu’un. C’est alors que, après une attente qui me parut durer éternellement, la silhouette ambidextre d’Olga se dessina sous l’arcade de la porte principale.Le Natsnatsim se dissipa en un dernier frémissement, laissant place à ce pour quoi les hyszantins s’étaient amassés ici en cet instant glorieux.La reine, qui offrait désormais la vue de son auguste être au peuple pailleté, s’engagea alors dans une grandiose déclamation qui me parut s’engouffrer dans les acouvalvules de son auditoire en un flux qui n’aurait su connaitre le moindre obstacle. ”in Erreip, Elluob, “Écrits pérégrinatoires d’un panégyriste zelkien” publié pré-Troum par la Chambre des Intrigues
« C’est toujours avec délice que j’assiste à la harangue de début d’astrocycle, en la présence subjuguante du second fakir royal, le baron Echram Nob Zougab.Celui-ci, perché sur sa chaire au sommet du Robyné déverse son prêche passionné en un flot intarissable de sermons, ses quatre bras promenant son regard inquisiteur sur une béate foule assoiffée de foi.Dans quelques heures les hyzsantin rassasiés par l’extase s’éloigneront doucement en trébuchant les uns sur les autres, et Echram, fatigué, s’autorisera enfin à fermer trois de ses yeux, le dernier restant toujours aux aguets... »in Notes de la reine Olga XIII,
publié post-Troum par la chambre des intrigues, sous la direction de V. Caasi.
« Seppa, cf.
Sepptiques; Eternels bannis de Hysz -capitale du royaume cosmique de la reine Olga XII- par ordre du fakir royal El Bâced Niab , les sepptiques, depuis leur profession de doute (voir 242e Naocri), sont également traqués sans relâche par les adeptes du grand Troum Noir.Sombres prédicateurs de la défiante Seppa, zélateurs de l’éternel tâtonnement, les sepptiques vivent reclus, confinés, et montrent une défiance maladive à l’encontre de tout ce qui est ou qui pourrait être.Ces immondes et solitaires hérétiques passent la plupart de leur temps à déchirer les dernières pages des écrits sacrés qu’ils volent discrètement à nos pieux citoyens.En effet, quoi de plus inconcevable pour ces sceptiques grincheux que la preuve divine de l’existence et de la suprématie de nos dieux ? (...) »Vomisa Caasi, Codex Pailletum, in Prophétes du grand Troum Noir et autres ennemis de la couronne.
Photos
La péniche Antipode
Paris, le 18/10/2023
Photographies de Julien Daniel
Le 34
Photographies de Julien Daniel
Shooting - Baignade dans l’amas jaune
Saint-Etienne de Saint-Geoirs, 08/08/2022
Photographies de Julien Daniel
Le Pub Belle Humeur
Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - 06/08/2022
Photographies de Julien Daniel
Shooting - Canapé pailleté
Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - 21/08/2022
Photographies de Julien Daniel
Big Noisy Party IMCC
Noisy-le-Grand - 02/04/2022
Photographies de Julien Daniel
Le Gambetta Club
Paris 20e - 04/02/2022
Photographies de Julien Daniel
Shooting - Champ cosmique
Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - 07/08/2020
Photographies de Julien Daniel
Shooting - Paillette en sous-sol
Paris - 21/09/2019
Photographies de Anatole Chartier
Vidéos
Raw BB "the ashkénaze surfer" Mornay (an indian summer love story) [live session]
BB Mornay est un célèbre argonaute spatial d’origine pailletée qui échoue sur Terre, non loin de San Diego (États-Unis), en 1963, suite à une panne due à un manque d’alimentation en uqisum du spatio-surf qui lui sert de vaisseau intergalactique. Adopté par une modeste famille californienne d’origine juive ashkénaze, il brille lors de nombreuses compétitions locales de surf, ce qui lui vaudra le surnom de Raw BB, en référence à son style de glisse particulièrement sauvage et sensuel.Prise de son / mixage : Valentin Moncler
Prise de vue : Timothée Zourabichvili
Montage : Simon Daniel
Razab, 4ème mouvement : l'accord Nemūz [live session]
« Enfouie quelque part sous les vastes étendues du Grand Désert Gazeux — son emplacement exact n’étant connu que de ses habitants et des quelques tribus nomades oulwi voisines — Razab-Med échappe encore et toujours aux convoitises, et nombreux sont les voyageurs à avoir sombré dans la folie après avoir cherché en vain à atteindre ses mythiques portes dorées… » (Codex Pailletum, tome III)Prise de son / mixage : Valentin Moncler
Prise de vue : Timothée Zourabichvili
Montage : Simon Daniel
MED [live session]
« C’est à la fin de la dernière révolution astrométrique que la matriarche Osrep "Med" Tejorp fonde avec Ser Razib Secifiro la cité souterraine de Razab-Med, sous l'impulsion de la reine Rajja. La célèbre cité pailletée devient alors le véritable cœur battant du trafic souterrain d’uquisum, dont le rayonnement sonore chatoyant attire inexorablement aventuriers, mercenaires et crapules avides. » (Codex Pailletum, tome III)Prise de son / mixage : Valentin Moncler
Prise de vue : Timothée Zourabichvili
Montage : Simon Daniel
Solemaï, 3ème mouvement : duo [live session]
"Solemaï est le serpentaire suprême, le grand annonciateur et maître abaquiste temporel de la cosmologie pailletée."Prise de son / mixage : Valentin Moncler
Prise de vue : Timothée Zourabichvili
Montage : Simon Daniel
Live- Le 34
Paris 18e - 12/11/2022
Live - Le Gambetta Club
Vous découvrirez en ce vidéogramme capté par les photosenseurs de Seppixeur TV (représenté pour l'occasion par les émissaires maîtres-d'ondes du Feedback Τertiaire) une performance immorale de la horde Paillette 121, interprétant deux créations : MED et Hysz.MED - 0:08"Principale plateforme commerciale de la planète Paillette 121, la cité souterraine de Razab-Med est enfouie quelque part sous les vastes étendues du Grand Désert Gazeux. Nombreux sont les voyageurs à avoir sombré dans la folie après avoir cherché en vain à atteindre ses mythiques portes dorées (voir Htadak Retrac, Seconde éternité d'errance). En réalité, l'emplacement exact du cœur économique de la planète n'est connu que de ses ses habitants et des quelques tribus nomades voisines. D'innombrables vaisseaux de verre traversent continuellement ce vaste dédale de galeries et de tunnels à une vitesse ahurissante, et ralentissent à peine pour être chargés et déchargés par une foule grouillante de marchands affairés avant de filer vers les cités majeures de la surface."Hysz - 5:30"Selon la légende relayée par les gnosticiciens du Haut Conseil Mystique, Hysz aurait été fondée par Rajja Ghenst Zemashin et Zednan Reflearsi, deux soeur et frère issus d'une des dernières lignées de La Civilisation Ancienne, civilisation décimée en grande partie lors de la Première Guerre du Troum. Hysz est ainsi née du souhait des deux adelphes d'édifier une nouvelle capitale pour les survivants de l'invasion dévastatrice du Troum et de ses adeptes. Après d'interminables pérégrinations, alors qu'il fuient la destruction causée par le Grand Troum Noir, Rajja et Zednan s'installent quelque part dans la vaste zone plainière enclavée entre le Cassif Mentral et la Mer Hmishl et y entament avec quelques condisciples rescapés de la guerre la construction de ce qui deviendra la grande cité de Hysz."
Clips
Solemaï est le serpentaire suprême, le grand annonciateur et maître abaquiste temporel de la cosmologie pailletée.Il apparaît au peuple pailleté à de nombreuses occasions, notamment quelques temps avant l'apparition d'un ziggurat (comme lors de la fameuse apparition du Grand Ziggurat de Thakk Apteh pendant la prophétie du Grand Troum Noir)."Vapeur, cliquetis et déclics. Les aiguilles s’affolent.
Dimension 4 brasse des laps. Avidement, Solemaï énumère.
Boiteux, enfumé et volage. Il approche.
Tendez l’oreille..."(poème traditionnel razaboui - 6e astrocycle, 4e quantième)
El Bâced Niab, premier fakir royal Hyszantin est profondément avachi dans son trône et manipule pensivement son sceptre touffu, son long corps filandreux par moment agité de spasmes électriques. Soudain, un flou auriculaire l’assaillit, d’absurdes fréquences grésillantes chavirent son second cortex électro-nerveux et ses innombrables bouches toutes distordues pas la douleur crient le nom maudit: SEPPA !« Seppa, cf.
Sepptiques; Eternels bannis de Hysz -capitale du royaume cosmique de la reine Olga XII- par ordre du fakir royal El Bâced Niab , les sepptiques, depuis leur profession de doute (voir 242e Naocri), sont également traqués sans relâche par les adeptes du grand Troum Noir. Sombres prédicateurs de la défiante Seppa, zélateurs de l’éternel tâtonnement, les sepptiques vivent reclus, confinés, et montrent une défiance maladive à l’encontre de tout ce qui est ou qui pourrait être. Ces immondes et solitaires hérétiques passent la plupart de leur temps à déchirer les dernières pages des écrits sacrés qu’ils volent discrètement à nos pieux citoyens. En effet, quoi de plus inconcevable pour ces sceptiques grincheux que la preuve divine de l’existence et de la suprématie de nos dieux ? (...) »
Vomisa Caasi, Codex Pailletum, in Prophéties du grand Troum Noir et autres ennemis de la couronne.
« Les incursions tentaculaires des adeptes du Grand Troum se font de plus en plus régulières et violentes, et les forces Olgiennes en débâcle laissent Hysz sans défense.
Accompagné de quelques hyszantins de confiance, j'ai fui la capitale orientale pour chercher refuge au Ziggurat d'urgence de la zone secrète sud.
Confinés dans cet ancien bastion, des réfugiés des régions envahies gravent à la hâte des appels à l'aide psycho-sonores dans toutes les langues de l'univers connu. Demain matin, les transmissions galactiques commenceront à fuser dans le grand vide, comme autant de bouteilles jetées à l'aveugle dans le désert liquide. Il ne nous reste plus qu'à espérer des renforts de la coalition systémique 121, ou de tout autre assemblée d’espèces intelligentes. Pour l’heure, seule la lointaine planète bleue semble avoir reçu notre signal… »
mémoires d’Uba Remat, ambassadeur hyszantin sous Olga XII,
in L’Avènement du Grand Troum, Tome 49, V. Caasi.Composé, enregistré, mixé et masterisé par Paillette 121 (Naomi Cohen, Simon Daniel, Anatole Palichleb et Ismaël Saint-Rémy)Voix sur LRSM : Fiona Fauchois
Violoncelle sur LRSM : Noémie FralinInfralude interprété par le quatuor Nomane (Anggraini Tumino, Marie-eve Petit, Naomi Cohen et Noemie Fralin)Pochette : Alissa Sylla - https://www.instagram.com/alissasilla/
Lorsque la prophétie se réalisa, plus rien ne fut jamais comme avant pour la planète Paillette 121. Hysz, capitale du royaume cosmique de la Reine Olga XIII, fut rasée la première... Ode à notre capitale déchue.Selon la légende relayée par les gnosticiciens du Haut Conseil Mystique, Hysz aurait été fondée par Rajja Ghenst Zemashin et Zednan Reflearsi, deux soeur et frère issus d'une des dernières lignées de La Civilisation Ancienne, civilisation décimée en grande partie lors de la Première Guerre du Troum. Hysz est ainsi née du souhait des deux adelphes d'édifier une nouvelle capitale pour les survivants de l'invasion dévastatrice du Troum et de ses adeptes. Après d'interminables pérégrinations alors qu'il fuient la destruction causée par le Grand Troum Noir, Rajja et Zednan s'installent quelque part dans la vaste zone plainière enclavée entre le Cassif Mentral et la Mer Hmishl et y entament avec quelques condisciples rescapés de la guerre la construction de ce qui deviendra la grande cité de Hysz.Lors d'une retraite dans le Grand Désert Gazeux, alors qu'elle voyage avec une boite d'ateuchus hyszantium (astrolopodes endémiques de la région hyszienne souvent consommés par les voyageurs pour leur goût savoureux et leurs capacités nutritives élevées) vivants, Rajja découvre les aptitudes sensolfactives des ateuchus à percevoir les gisements d'uquisum souterrains, ressource précieuse de la planète pailletée. De retour en terre hyszienne, Rajja met en place un vaste système spéculatoire - en fondant notamment les bases de la future cité de Razab-Med - autour du précieux uquisum et devient rapidement la pailletée la plus fortunée de la ville. Zednan, jaloux de la trouvaille de sa soeur, tentera d'assassiner Rajja par empoisonnement en lui faisant boire une infusion toxique, mélange d'uquisum bouilli et d'eau de l'Amas Jaune, recette qui lui a été transmise par des chamans adeptes du Troum. Rajja, miraculée et guérie grâce aux connaissances antiques du maître guérisseur oulwi Neibylel, ordonnera la mise à mort publique de Zednan et instaurera dans la foulée les bases de la Dynastie sublimonarcale hyszienne, en en devenant par la même la première dynaste, Rajja Ière.
En exclusivité sur Seppixeur TV : rares images de la procession pré-robynesque en la lumineuse présence d'Oc Naibinitram.« C’est toujours avec délice que j’assiste à la harangue de début d’astrocycle, en la présence subjuguante du second fakir royal, le baron Echram Nob Zougab. Celui-ci, perché sur sa chaire au sommet du Robyné déverse son prêche passionné en un flot intarissable de sermons, ses quatre bras promenant son regard inquisiteur sur une béate foule assoiffée de foi. Dans quelques heures les hyzsantin rassasiés par l’extase s’éloigneront doucement en trébuchant les uns sur les autres, et Echram, fatigué, s’autorisera enfin à fermer trois de ses yeux, le dernier restant toujours aux aguets... »in Notes de la reine Olga XIII,
publié post-Troum par la chambre des intrigues, sous la direction de V. Caasi.« A chaque fois, Oc Naibinitram, notre grand vaticinateur luisant, gobe une étoile au sortir de son sommeil ascétique. L’étoile continue d’exister dans Oc, et Oc n’est plus que lumière. Alors nous savons qu’il est temps, plus tard dans la nuit nous entamerons comme à chaque fin de cycle notre procession vers Hysz et sa place du Robyné. Oc illuminera notre chemin et bientôt nous boirons avec délice la parole sacré du chantepleureur Echram Nob Zougab. »
in « Essais sur les Mythes luminaires ruraux chez les pèlerins du Robyné » Second témoin de Naibinitram.
Comme le veut la coutume, en ce dernier quart de fin d'astrocycle, les pailletés se sont recueillis non loin de Hysz pour préparer la Tarpina sacrée, mets central de la pléistolunaire cérémonie suprapailletée: Naocri.
Expéri-menteurs par essence, les pailletés offriront une bouchée de Tarpina aux habitants de la terre, ceci provoquant à n'en point douter moult perturbations transcendantalo-psychotropes des tympans.
Tendez l'oreille si vous l'osez.
Merci !
Les fakirs royaux traduisent actuellement votre message aux émissaires pailletés. Ceux-ci ne tarderons pas à vous répondre.